Éternelles nuances
Qui se cachent parfois dans le temps
Qui plombent nos existences
Et dont ne peut vraiment se saisir la science
Ni même la conscience
Parce que parfois quasi inexistantes
Et pourtant
Don a été fait à nos sens
Depuis l’essence
D’en déceler les quintessences
De ces éternelles nuances
Qui au fil des ans
Sans se soucier de nos grincements de dents
Nous emportent comme le vent
Tels de vains grains perdus sur le chemin
Dont on ne peut avoir envie
Même quand on a grand faim
Nous feront-elles encore danser
Ces nuances éternelles
Quand ces airs nuancés
Et pour autant dits ensorcelés
Nous ferons tanguer
Vers des décisions d’insensés
Et nous dire incendiaires étonnés
De nos voeux de feux
De nos jeux dangereux
Occasionnés
Orchestrés parfois seuls
Ou à bien plus de deux
Pour atteindre on ne sait quels cieux
Nous feront-elles nous sentir les plus sensés
Heureux
Ces nuances éternelles
Juste pour être encensés
Justes pour être adulés
Pourrons-nous trouver les différences de ces nuances sempiternelles
Serpentines
Qui se faufilent avec leurs venins
Et nous font douter même de rien
De nous-mêmes
Et nous font goûter aux chagrins
Aux rires mesquins
Nuances de vie
Mort
Connaissance
Obscurantisme
Amour
Haine
Joie
Tristesse
Blanc
Noir
Beau
Affreux
Pauvre
Riche
Peu
Abondant
Enfer
Paradis
Mensonge
Vérité
Nuances d’incertitudes
Vérifiées
Nuances vives
Vivifiantes
Nuances de vie
Éternelles
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