Hello ! đ
Je viens partager avec vous, un pan de ma vie, alors que Mignon a eu un mois de plus ce 25 octobre et que c’est la journĂ©e mondiale des pĂątes alimentaires ! Comment on va faire ? đ  Do you think I’m a bit fofolle ?
Comme lâa Ă©crit lâun de mes amis qui compatissait un jour, alors que je partageais une photo et un texte qui concernaient aussi mon fils : quand on a une maman Ă©crivaine, il faut sâattendre en ce que notre vie soit exposĂ©e ! Non mais plus sĂ©rieusement ! Dâabord, je suis plutĂŽt apprenti Ă©crivaine đ  ensuite, les Ă©crivains n’exposent pas leurs vies (enfin ça depend du genre on dirait hein đ ), enfin … je ne raconte pas tout ! MĂȘme s’il nâen manque pas non plus beaucoup pour faire le Tout đ
Gros coucou Ă nos amis les Diallo (ils ont une grande renommĂ©e dans la tenue des kioskes Ă cafĂ©  (on y mange parfois, surtout mĂȘme, du spaghetti par ici. Leurs clients sont en majoritĂ© des hommes, mes amis les cĂ©libataires). Gros coucou encore Ă tous les clients de nos amis les Diallo et n’oublions pas, les italiens sont toujours les premiers consommateurs de pĂątes dans le monde ! On sait ce qu’il y a faire si on veut changer la donne non ? đ En tout cas, la seule fois que j’ai mangĂ© une sauce bolognaise (elle n’Ă©tait pas faite maison), avec des pĂątes, c’Ă©tait chez Ruth, Ă Accra. Mais vraiment, quel intĂ©rĂȘt et surtout quel rapport avec mon titre, ce que je raconte ? Mon petit ne mange pas encore de pĂątes !

MĂȘme les farines, il boude !  Le gars s’acrroche Ă … đ . Mais il en a de la chance de ne pas avoir pour mĂšre mon exe-copine qui dit qu’elle n’allaitera pas, elle, de garçon. Et qu’il pourra attendre, le garçon, de tĂ©ter plus tard … đ đ€
En tout cas moi, j’ai dĂ©cidĂ© de sevrer le petit trĂšs bientĂŽt. Je n’attendrai guĂšre qu’il puisse se saisir lui-mĂȘme de ma chair et l’orienter pour se nourrir. A ce satde, ce sera dĂ©jĂ un homme mature.
Ma grossesse
Il y a un peu plus dâun an, nous nous retrouvions dans mon village paternel pour lâau revoir Ă ma grand-mĂšre, la maman de mon papa. Ce fut un moment plein dâĂ©motions. Avant mon retour sur Abidjan, je suis allĂ© dire que je mâen allais, Ă des membres de la famille et des amis de la famille. Mon pĂšre mâa alors dit que ce devrait bientĂŽt ĂȘtre mon tour ⊠Mes frĂšres aĂźnĂ©s Ă©taient dĂ©jĂ parents. Dur comme je lâai toujours connu, en tout cas avec moi đ
, le message pourtant clair me surprenait un peu. Mais bon, le temps faisant les choses, nous tenons des discussions aujourdâhui comme les pĂšres font gĂ©nĂ©ralement avec leurs enfants. Je lui dis alors que je ne comptais pas faire dâenfant mais plutĂŽt en adopter peut-ĂȘtre. Cela, je lâavais dĂ©jĂ communiquĂ© plus dâune fois, Ă plus dâuns. Il me demanda alors si jâavais un problĂšme et me dit que si jâen avais un, son ami, un professeur de mĂ©decine, pourrait mâaider Ă avoir un enfant.
MĂȘme pas 3 mois plus tard, jâattendais un bĂ©bĂ©.
En Ă©crivant ce texte, je me demandais, des premiers mois de ma grossesse aux derniers, lesquels avaient Ă©tĂ© les plus difficiles ⊠afin de l’Ă©crire. Hmmm mais bon, je dirais les premiers. Jâavais Ă©tĂ© si malade !!! Et je repensais Ă ce pourquoi jâavais peur de cet Ă©tat de femme grosse. En vĂ©ritĂ©, mĂȘme si jâavançais prĂ©fĂ©rer adopter parce que nombreux sont les enfants qui ont besoin dâavoir des parents, le fait est que je craignais aussi beaucoup de choses, entre autres, les douleurs liĂ©es au travail. Je me souviens que plus jeune (câest clair que je ne le suis plus autant đ), jâavais des douleurs insoutenables lors de ma pĂ©riode de menstruation. DysmĂ©norrhĂ©es !? Et quand un jour une tata mâa demandĂ©, me voyant me tordre de douleur comment je ferai si je dois donner naissance Ă un enfant ⊠Je ne voulais pas imaginer, encore moins « subir » ce qui mâattendait dans ce cas-lĂ . Jâavais dĂ©jĂ posĂ© la question de savoir si câĂ©tait vraiment douloureux de mettre un enfant au monde, Ă des proches qui Ă©taient dĂ©jĂ mĂšres. Une amie que je sais forte, en tout cas de caractĂšre (rien Ă voir ? đ€), mâavait dit que oui. Si elle avait eu mal, elle, alors moi !? Une autre connaissance mâavait dit la mĂȘme chose mais bon, elles ne me laissaient pas comprendre non plus que câĂ©tait insupportable. Nos mamans ? Faut pas y compter ! đ Elles font croire que câest une petite affaire ! Rires. A propos, jâavais lu une sortie dâune jeune maman sur Facebook, qui prĂ©venait combien câĂ©tait douloureux. Elle disait que sa mĂšre lui avait dit que ça ne faisait pas mal, et quâil fallait pousser que 3 fois et hop, le bĂ©bĂ© est lĂ . Et pourtant, ajouta-t-elle, il s’agissait de le faire mille fois et souffrir … Encore disait-elle que son but nâĂ©tait pas dâeffrayer les futures gĂ©nitrices mais de leur dire ce quâil les attendait afin quâelles y soient prĂ©parĂ©es. Je lui avais dit que je penserai Ă elle quand le moment pour moi sera arrivĂ©. Et oui, elle nâavait pas tord âŠ
Quand je faisais mes enquĂȘtes đ une autre connaissance mâavait dit quâelle avait plutĂŽt Ă©tĂ© cĂ©sarisĂ©e et nâavait pas beaucoup souffert. Jâavoue que je pensais Ă cette option. Aussi Ă la pĂ©ridurale. Mais, dâautres sources me disaient quâaccoucher par voie basse, câĂ©tait prĂ©fĂ©rable et que les cĂ©sarisĂ©es souffraient plus aprĂšs la dĂ©livrance. Quant Ă la pĂ©ridurale, sous nos tropiques et avec mes rĂ©alitĂ©s, humm ⊠JâĂ©tais perdue, inquiĂšte et impatiente Ă la fois dâavoir mon bĂ©bĂ©. Et pourtant, il paraĂźt que certaines femmes ne tombent pas malades lors de leur grossesses ni ne « souffrent » en travail ! Hum ! Comme quoi, chacune a sa « chance » ! Rires. J’ai aussi entendu que chaque grossesse est diffĂ©rente, alors, on ne sait vraiment jamais comment sera la prochaine … đ Toute façon, je compte vraiment pas faire un autre bĂ©bĂ©.
Moi qui ne faisais que rarement 50 kilogrammes, jâavais la peau sur les os mes premiers mois de grossesse. Je nâavais pas dâappĂ©tit, je nâarrivais pas Ă me nourrir, je vomissais ⊠Et la cerise sur le gĂąteau, un truc que je ne voulais surtout pas quâil mâarrive ⊠j’expectorais (imaginez quoi đ) tout le long de ma grossesse ! Quand ma gentille mamy de mon ancien quartier mâavait dit que câĂ©tait comme ça pour elle, cracher jusquâĂ lâaccouchement, je priais que ce ne soit pas mon cas mais que non ! Jâai vĂ©cu cela.
Je mâarrĂȘte lĂ pour cet Ă©pisode.
Quâest-ce que lâarrivĂ©e de bĂ©bĂ© a changĂ© dans ma vie ?
Non mais tout !!! Enfin, presque tout !
Dâabord, jâai pris des kilos et jâai un peu plus de formes đ
. Faut dire que d’aucuns me trouvaient extra plate, vu que la belle femme africaine, on l’entend quasiment Ă chaque occasion ici, c’est celle en chair ! En tout cas avec la chair lĂ oĂč il faut ! đ
Il y a mĂȘme une phrase populaire :  « qui va laisser viande pour aller oĂč il y a os ? » , aussi parole de chanson. Et pourtant, d’autre trouvent – que ce « design » le genre que j’avais, est magnifique. Bon, vu comment je conçois la vie maintenant, c’est :
Tu m’aimes OK sinon c’est ton problĂšme, mĂȘme si je ne vais pas nier que j’ai Ă©tĂ© complexĂ©e Ă un moment donnĂ© et que je m’aime bien plus Ă prĂ©sent. Il y a par ailleurs le ventre bedonnant  đ on me dit Lisi, attache ton ventre ! Une jeune fille qui n’a fait qu’un enfant ne doit pas avoir un ventre pareil ! C’est vrai qu’il Ă©tait comme celui d’un mannequin anorexique  mais moi je retorque :
C’est en rapport avec les hommes, alors je m’en fous. đ et on me demande si ça me plairait Ă moi-mĂȘme d’ĂȘtre (de rester) ainsi … Bon. En ce moment, je veux surtout pouvoir m’occuper de mon fils et Ă©crire …
Pour les kilos en plus, on m’apprĂ©cie par ailleurs mais me demande de ne pas trop grossir đ Sinon, je ne serai plus Lisi, la miss đ
Ensuite, je ne fais plus les choses comme, et quand je veux ! Moi qui Ă©tait trĂšs souvent guidĂ©e par mes envies, mes dĂ©sirs ! Je ne peux plus dĂ©cider de faire des veilles, car je suis obligĂ©e de dormir. Sinon, quand je suis prĂȘte Ă me reposer, qui sâoccupe du petit quand lui est Ă©veillĂ© ?
Je ne peux plus me laisser guider par mes envies dâĂ©crire, de faire ceci ou cela quand ça me chante. Je ne peux plus dormir quand et autant que je veux. Mes moments privilĂ©giĂ©s dans la salle dâeau, Ă me faire plaisir ⊠et comment đ tout ça has stopped !
Rien nâest comme avant ! Je prends des douches parfois rapides, qui doivent finir des fois en catastrophes parce que monsieur pleure par exemple. MĂȘme si jâĂ©tais devenue une casaniĂšre, lĂ !!! Pendant ces vacances scolaires, jâai passĂ© des jours sans mettre le nez dehors, au point dâavoir des sensations bizarres quand je dois aller autre part quâĂ lâhopital, seule, et que je vois surtout du monde !
Quant Ă gerer mon amour de fils, mes responsabilitĂ©s, mon besoin d’Ă©crire … Je vous laisse imaginer. Je suis une super femme, oui ! Comme plusieurs mamans. Et mĂȘme si c’est parfois trĂšs dur, son sourire me guĂ©rit. Et son rire … đđđ
Bref, la venue du petit a changĂ© beaucoup de choses, et Dieu seul en sait combien et combien jâai Ă dire Ă propos !
Enfin, j’espĂšre rester maman jusqu’Ă mon dernier souffle. Surtout, partir moi, avant lui.
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